Les rangers, dernière !

Les rangers, dernière !

Il y a eu la (courte) période d’interrogations où je me demandais si je devais ou non céder à l’appel des rangers. Puis, après réflexion, j’ai finalement acheté une première paire, et une seconde. Mais au fond de moi j’étais encore insatisfaite. Les rangers Saint-Laurent, objet du désir suprême, devenus dans ma tête un intemporel et un basique à avoir absolument, en rupture de stock partout, manquaient clairement à mon shoesing. C’est simple, porter mes boots Zara ou Markus Lupfer me rappelait que je ne possédais pas celles de mes rêves. Je suis une obsessionnelle des chaussures, vous le savez déjà, alors la frustration était chaque fois trop grande. Du coup j’ai décidé d’offrir les deux premières paires de ma vie pour tenter d’oublier celles qui m’ont réconciliée avec cette tendance punk moderne. Hasard ou destin, quelques jours après, le meilleur mari du monde (le mien), m’a offert pour mon anniversaire le sésame. L’inattendu sésame. Le sésame que je croyais impossible à trouver. Le sésame que je pensais inaccessible. Je n’ai donc pas de mots pour décrire combien je suis heureuse. À vrai dire, je n’arrive pas à y croire. Pourtant depuis que j’ai soufflé mes bougies je les porte quasi tous les jours. L’an dernier j’avais eu mon PS11, cette année ces bottines, définitivement, vieillir aux côtés de mon amoureux a la meilleure saveur fashion (entre autres hein). Jamais je n’aurais pensé qu’il cautionnerait ce coup de folie jusque me l’offrir. N’empêche, avouez qu’il n’existe pas plus belles chaussures, à porter aussi bien en hiver qu’en été…  En tout cas à mes yeux, elles sont les plus belles que j’ai la chance de posséder. Et les plus chères, certes. Mon Dieu, si on m’avait dit qu’un jour je posséderais l’équivalent de deux SMIC dans une unique paire de pompes, je me serais giflée. Et là je les assume au point d’en jouir encore. Attendez, j’appelle mon psy, je crois que j’ai un souci de schizophrénie.

Photos by me

Pour tenter de vous offrir ces Signature Rangers :

Et maintenant, les commentaire !